Nous comprenons le parti pris par l’opérateur de la maîtrise d’ouvrage : conserver l’esprit communautaire des religieuses en laissant les cellules~chambres sans sanitaire individuel ni conditionnement.
Nous pensons qu’il s’agit d’une vision un peu trop idéologique qui ne favorisera pas la réussite d’une prestation hôtelière souhaitée par les clients de façon globale.
C’est amusant, certes, pour une frange de la clientèle sans doute. Mais cela ne fait pas une qualité hôtelière, si c’est quand même l’objectif partiel recherché, nous semble-t-il.
Voyez un autre exemple de réussite hôtelière en reconversion de bâtiments historiques ou publics : Parador en Espagne . C’est une réussi te certaine.
Le promoteur aurait mieux fait d’utiliser une cellule sur trois pour y faire deux salles de bains reliées aux cellules latérales. C’est un architecte qui vous écrit .
Le projet actuel n’est pas abouti et c’est dommage .
Nous donnons cet avis indépendamment de la question culturelle des festivités musicales, qui elle, est bien travaillée avec panache.
En conclusion, il conviendrait que la maîtrise d’ouvrage ( mairie ? ) poursuive son effort dans le sens que nous indiquons, surtout lorsque nous avons pu constater le bel effort de traitement architectural des espaces communs.
Autre point à travailler : insérer un ascenseur , c’est primordial .
Si l’on veut faire de l’hôtellerie, il la faut de qualité avec des normes de confort, c’est une règle absolue.